Bonjour et bienvenue

« Si je ne suis pour moi, qui le sera ?
Et si je ne suis que pour moi, qui suis-je ?
Et si pas maintenant, alors quand
? »

(Hillel, Les Maximes des Pères)

Alors voici ce blog. Pour moi. Pour toi, lecteur. Pour ici, et maintenant.


vendredi 17 avril 2015

Ces hommes et ces femmes hyper-phalliques


C’est le printemps pour la Pastèque, cela ne fait aucun doute

Depuis 6 semaines
Je suis en émoi, je retrouve une sensibilité aigue à la sensualité des personnes qui m’entourent

Franchement, je pense que je tiens sur Terre uniquement en raison de :
-          Ma fidélité (à mon mari, donc)
-          Codes sociaux, qui proscrivent le pelotage, l’effleurement, l’enlacement, les palots volés

Ne me répondez pas « heureusement » en mode outré genre je suis en train de légitimer le harcèlement de rue.

Aucun rapport : je ne vous parle que de gestes consentis, de tendresse et de bienveillance avec un prolongement charnel, tactile.

Depuis 6 semaines
Je trouve les femmes belles, fraîches, appétissantes, sexy.  Je trouve les hommes irrésistibles, virils.
Enfin, certains hommes et certaines femmes. Mais beaucoup quand même.

Je suis dans cette phase où je trouve de la beauté, du charme à toutes et à tous.
Et lorsqu’à la base existe une attirance, qu’elle ait pour source une admiration intellectuelle, un charisme réel ou supposé, ou une vraie beauté physique… Et bien, je m’envole.

Pas totalement irrécupérable, mais franchement, mes fantasmes (bridés, évidemment) bouillonnent.

 
Et mon radar – vous ai-je déjà dit que j’avais un flair inouï ?
Une capacité à repérer les perles rares (d’ailleurs, c’est ainsi que j’ai choisi mon mari !), à recruter les bonnes personnes, à avoir des amis en or, etc.
Bref, mon fameux radar marche également dans le monde phallique, et me désigne aisément ces personnes hyperphalliques.
Celles qui aiment jouer.

 
Et j’aimerais tellement jouer. Jouer avec ce fil rouge, avec cette limite que je m’impose, que la société m’impose.
Et J’aime mon mari.
Je l’aime d’ailleurs très souvent en ce moment, et avec beaucoup de plaisir.
Et pourtant, les fantasmes continuent de mener une vie intense in my head.

Bref, je fais un effort important pour ne pas me rapprocher trop près des hyper phalliques, parce que j’ai trop peur d’entrer en gravité.
Trop peur d’avoir envie de jouer. Et de ne savoir m’arrêter.

1 commentaire:

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