Bonjour et bienvenue

« Si je ne suis pour moi, qui le sera ?
Et si je ne suis que pour moi, qui suis-je ?
Et si pas maintenant, alors quand
? »

(Hillel, Les Maximes des Pères)

Alors voici ce blog. Pour moi. Pour toi, lecteur. Pour ici, et maintenant.


dimanche 26 avril 2015

La mauvaise réputation

"Nul n'est prophète en son pays"
(Jésus de Nazareth)

"La vérité dérange"

"Non, les hommes n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux"

(Georges Brassens, La mauvaise réputation)


A vrai dire, je ne savais pas quel titre choisir pour cet article.

Ce week-end, pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai fait la fête avec ma fratrie (nous sommes 4). Genre la vraie grosse teuf, celle qui fait (très) mal au crâne le lendemain. Celle où tu as bien plané pendant des heures et t'as pas franchement envie d'atterrir (merci d'ailleurs le frangin, c'était OUF)

J'étais joyeuse.

Okay, j'étais carrément pompette. Et mon auto-censure (de rigueur, eh : on est en famille!) est partie dans le décor. Alors j'ai fait ce que j'aime faire. J'ai dansé avec les filles et les garçons. En mode serré avec les filles et les garçons.

Et bien je peux vous dire une chose : ça ne passe pas.

Voilà : je suis adulte et je m'assume (enfin, je crois).

Et ma fratrie est plutôt fière de moi...

Mais voir leur sœur chauffer les filles, ça leur a piqué les yeux. Aucune colère, aucune rancœur de ma part. Je les aime d'amour et ils ne sont que bienveillance à mon endroit. 


Je  "comprends". Et je m'interroge aussi.
Pourquoi ces rappels à l'ordre "Arrête, c'est trop la honte!"


Pour qui "trop la honte"?

Parce que personnellement, pas trop la honte, merci. Enfin, un peu la honte que mon légendaire déhanché se soit souvent transformé en titubations et en fous rires compulsifs (à peine bourrée!)
Mais pas honte de bouger en rythme avec des personnes qui ont du charme, et qui apprécient le contact. Bien au contraire.

Cet épisode me rappelle à quel point mes "positions" sont éloignées des projections transmises par nos parents.

J'ai un immense respect pour l'éducation que nos parents nous ont donnée. La clef de voûte en est le respect et la tolérance. Et nous faisons tous les quatre bon usage de notre libre-arbitre, de notre liberté de penser.

Mais, clairement, il demeure des sphères dans lesquelles les "projections" parentales conditionnent nos opinions, impliquent une certaine rigidité.

L'assouplissement des âmes et des cœurs est un travail au long cours. Détricoter ce qui a été laborieusement tricote, point par point prend du temps. Demande du travail, et du courage. 

De ma part (assumer!) et de leur part (accepter...)

Nous avons du pain sur la planche!

3 commentaires:

  1. Un petit rouleau à pâtisserie pour l'assouplissement ?

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  2. LOL Claire!
    Le rouleau pour étaler ou pour taper?
    :)

    Bisous ma belle et bon WE

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  3. je me reconnais totalement dans ta description ! De mon côté, j'ai décidé il y a bien longtemps d'assumer cet amour pour la danse, la musique, pour cette célébration des corps. Tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde (peut-être que les gens envient cette liberté qu'ils réprouvent...)
    A bientôt pour une danse?

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